mardi 26 mars 2013

Un peu d'histoire...


Quand l’actuel propriétaire a acheté les Jardins de la Médina, en 2000, il a fait l’acquisition d’une incroyable demeure, inhabitée depuis longtemps, dont le jardin sauvage enveloppait deux pavillons. Autrefois villégiature d’une famille de notables, où des personnages historiques ont résidé, comme la chanteuse Oum Kheltoum ou l’impératrice Farah Diba, Les Jardins de la Médina ont depuis été transformés dans le respect de l’architecture originelle, le travail de rénovation des bâtiments ayant été effectué en toute humilité, afin que l’exceptionnel jardin conserve sa suprématie.
Les palmiers, bigaradiers,  citronniers, ainsi que le jacaranda centenaire, faisaient déjà partie du décor, mais depuis que l’hôtel a ouvert ses portes, le jardin a été sans cesse amélioré,  replanté, taillé avec soin par une équipe de trois jardiniers. Selon le directeur général, Luc Fougères : « nous sommes tous un peu jardiniers ici, tournés vers cette végétation omniprésente qui occupe une place de premier ordre,  à l’instar de la décoration des chambres ou de la cuisine servie au restaurant. Nous avons un pépiniériste qui nous propose régulièrement l’introduction de nouvelles espèces, avec lequel un grand rafraîchissement est effectué tous les 6 mois environ. »

On note aussi la présence de plantes aromatiques, comme le jasmin ou le chèvrefeuille, le choix d’arbres à essence comme le bigaradier, planté à l’origine, n’étant pas anodin : il connote les voyages princiers en Andalousie, l’aspect esthétique et olfactif primant dans les choix de la noblesse de l’époque.

Notre jardin est un paradis, selon la signification que l’on peut aussi donner au mot Riad (en arabe : jardin).  Il semblerait que la ville de Riad en Arabie Saoudite, ait donné son nom à l’habitat traditionnel : le Riad. Mais pourquoi ? A l’origine, Riad était un campement bâti près d’un point d’eau et d’un petit coin de verdure… Une image d’Epinal nous vient à l’esprit, on la retrouve dans les patios des Riads, souvent garnis d’une fontaine et de quelques arbres. Le Riad serait alors un lieu de paix, de sérénité, un lieu privilégié, un petit coin de paradis… Un champ lexical qui épouse si bien notre jardin édénique !

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